Qualifié en chirurgie gynécologique, Dr Boulahia vous propose une prise en charge individualisée avec la technique la plus adaptée à votre problème

Pathologies les plus courantes

Pathologies utérines bénignes : Fibrome, Polype

LES FIBROMES, OU MYOMES

Les myomes ou fibromes, sont des tumeurs bénignes de l’utérus.

Une patiente peut être porteuse d’un seul ou de multiples myomes, de taille et de localisation variable.

Les myomes situés à l’intérieur de la cavité utérine (myome sous-muqueux) peuvent être responsables de saignements anormaux et d’infertilité. Ils seront prioritairement retirés par hystéroscopie.

Les autres myomes, situés au sein de la paroi musculaire de l’utérus (interstitiels) ou au niveau de sa face externe(sous séreux) peuvent être responsables de douleurs, d’augmentation du volume abdominal ou de compression d’autres organes (vessie et intestin). Ils pourront être retirés, selon les cas, par cœlioscopie ou par laparotomie (chirurgie ouverte).

LES POLYPES

Les polypes utérins sont des lésions développées aux dépens de la muqueuse utérine (endomètre) et sont le plus souvent bénins. Ils peuvent être responsables de règles abondantes ou de saignements inter menstruels (entre les règles).

Chez la femme jeune, ils peuvent disparaître spontanément en quelques mois. En cas d’infertilité associée ils seront retirés par hystéroscopie.

Chez la femme ménopausée, ils doivent nécessairement être retirés pour s’assurer de leur caractère bénin.

Les kystes de l’ovaire

On appelle kyste ovarien toute lésion ovarienne à contenu liquidien qui mesurent plus de 30 mm.

Avant la ménopause, une grande partie des kystes ovariens qui sont découverts sont en réalité des anomalies de l’ovulation et ils disparaissent spontanément en 2 à 3 mois. Ces kystes, appelés kystes fonctionnels, ne nécessitent pas de prise en charge chirurgicale.

En revanche, des kystes ovariens persistants peuvent nécessiter une prise en charge chirurgicale.

Une grande majorité des kystes ovariens sont bénins. Néanmoins, certains peuvent correspondre à des tumeurs cancéreuses ou précancéreuses.

En fonction des résultats des différents examens et de la taille du ou des kystes,une intervention chirurgicale peut être proposée par cœlioscopie ou par laparotomie.

Selon les cas, il pourra s’agir de l’ablation du kyste (kystectomie simple), de l’ablation d’un ou des deux ovaires éventuellement des trompes.

Pathologie vulvaire et chirurgie vulvaire correctrice

  • Lésion cutanée de la vulve
  • Traitement des kystes de la glande de bartholin
  • Plastie vulvaire
  • Nymphoplastie : des anomalies de taille des petites lèvres peuvent avoir des conséquences esthétiques ou fonctionnelles désagréables
  • Corrections des cicatrices vulvopérineales : à la suite d’un accouchement ou de certains gestes chirurgicaux
  • Chirurgie vulvaire réparatrice

Prolapsus / descente d’organes

Le prolapsus, aussi appelé descente d’organes, est une modification de la position des organes génitaux et du périnée.
Il est secondaire à une faiblesse des parois vaginales et du soutien musculaire périnéal, responsable de l’affaissement des organes pelviens (utérus, rectum, vessie)

Il se manifeste le plus souvent par l’apparition d’une boule qui semble sortir de la vulve. Celle-ci peut produire une sensation désagréable de pesanteur, de pression ou d’inconfort avec pour conséquenceune limitation de l’activité physique et d’une modification de l’activité sexuelle.

Il s’accompagne parfois de troubles urinaires (incontinence, difficulté à vider la vessie, mictions fréquentes) ou digestifs (constipation, difficulté à vider le rectum).

Le prolapsus génital n’est pas dangereux.

Il existe de nombreux facteurs qui favorisent la présence d’un prolapsus notament: l’âge, l’obésité, une constipation chronique, des accouchements par voie vaginale particulièrement en cas de gros bébés.

Au stade précoce, une rééducation périnéale peut améliorer la symptomatologie.

A un stade plus avancé, une prise en charge chirurgicale peut être proposée pour améliorer les symptômes.

Il existe des techniques chirurgicales par voie vaginale ou par cœlioscopie. Il est parfois nécessaire d’avoir recours à une ablation de l’utérus.

La chirurgie de la fertilité

Elle peut consister en :

Une cœlioscopie (qui consiste  à regarder dans le ventre avec une caméra) :

  • Simple pour vérifier  l’aspect et la perméabilité des trompes, vérifier l’absence d’endométriose ou d’adhérences autour des ovaires …
  • Opératoire pour libérer des adhérences ou « déboucher » l’extrémité d’une trompe par exemple

Une hystéroscopie (qui consiste  à regarder dans l’utérus  avec une caméra) :

  • Qui permet de vérifier la normalité de la cavité utérine
  • Ou bien de retirer un polype, un myome ou une cloison utérine

Lésions précancéreusesen gynécologie

COLPOSCOPIE

Dans le cas d’un frottis anormal, il faut réaliser une colposcopie, c’est-à-dire un examen du col au microscope et avec deux colorants différents, qui permettront d’identifier les lésions causées  par l’HPV (Papilloma virus)

La colposcopie est un examen indolore. Il est possible de réaliser des prélèvements à la fin de cet examen (biopsies).

Les résultats de ces biopsies sont connus au bout d’une semaine et une conduite à tenir thérapeutique est alors adoptée.

TRAITEMENT DES LESIONS DU COL DE L’UTERUS

S’il s’agit de lésion de bas grade (CIN1), on constate une guérison spontanée dans la plupart des cas.Il sera donc réalisé dans un premier temps une surveillance par un frottis de contrôle dans les mois qui suivront la colposcopie.

S’il s’agit d’une lésion de haut grade (CIN2 ou CIN3), il sera nécessaire de réaliser une intervention chirurgicale pour retirer la partie du col atteinte par le virus. Cette intervention s’appelle une conisation.

CONISATION

Cette intervention consiste en l’ablation chirurgicale d’une portion du col permettant d’enlever la lésion. C’est un geste chirurgical simple et très efficace, qui permet d’éviter que n’apparaisse secondairement un cancer du col utérin.
Elle est réalisée en ambulatoire et sous anesthésiegénérale.

La conséquence principale de la conisation, à long terme, est une majoration relative du risque d’accouchement prématuré pour une prochaine grossesse.

Le risque de récidive des lésions induites par l’HPV existe et c’est pour cette raison qu’un un suivi régulier par colposcopie initialement puis par frottis tous les ans ensuite.

Les cancers gynécologiques et du sein

Techniques

La prise en charge chirurgicale des anomalies ou des lésions des organes génitaux féminins peut se faire par quatre voies différentes.

  • Cœlioscopie la vidéochirurgie (regarder dans le ventre avec une caméra) appelée également cœlioscopie est utilisée de manière préférentielle dès que l’anatomie de la patiente et sa pathologie s’y prêtent. Elle permet de minimiser le traumatisme chirurgical et d’améliorer les suites opératoires.
  • Laparotomie (chirurgie ouverte classique)
  • Vaginale

également appelée voie basse, permet certains gestes sur l’utérus, sur le col utérin et la prise en charge de certains prolapsus et de l’incontinence urinaire. Dans ce cas, la seule cicatrice sera sur le fond du vagin, sans soin à faire.

  • Hystéroscopie

est une technique de vidéochirurgie qui permet, en passant par le vagin puis le col de l’utérus, de voir l’intérieur de la cavité utérine et de traiter des polypes, de petits fibromes, ou d’autres anomalies de forme de la cavité utérine.